Curieuse victoire, mesdames

Publié le par Patrick d'Elme

Le souhait compréhensible d'équité a conduit les mouvements féministes à revendiquer une identité propre de l'écrivaine ou de l'auteure. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Non que je pense que les femmes aient moins de talent, loin de là, mais qu'il ne soit pas nécessaire de savoir quoi que ce soit du créateur (ou créatrice ?) de l'oeuvre, littéraire, musicale, picturale ou autre. Pour les hommes, c'est pareil: je ne me soucie pas de savoir s'ils sont chauves ou chevelus, gros ou décharnés, croyants ou athés, homos ou hétéros, jeunes ou vieux. Avant de lire un texte, femme ou homme, ça compte ? Au moins les peintres auront échappé à ce nouveau ghetto légitimé, bien sûr, par le souci de "justice". A moins qu'il ne faille dire "peintresse" ?
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