700 millards de $, c'est pas très cher

Publié le par Patrick d'Elme

Le discours de Nicolas Sarkozy ce jour à Toulon restera dans l'Histoire aussi marquant que celui d'Hugues Capet, voici un peu plus de mille ans, à Bécon-les-Bruyères (1ère à gauche en sortant de la gare). Aujourd'hui, même quand on a rien à dire, n'en eut déplu à Audiard, il faut parler pour remplir les micros. Des mots, des mots...

Aux Etats-Unis, les clowns font semblant de s'accorder autour de l'Union sacrée. Sacrée Union en effet qui a jeté hors de ce qu'ils croyaient être leurs "chez eux "des dizaines de milliers de familles pauvres. Les vautours sont sur place.

Cette crise, cette soi-disant crise, en fait la crise des banques, va couter aux contribuables américains 700 milliards de $, peut-être 1000, voire 2000. Et chez nous, en Europe, quelques milliards d'€, des broutilles, des dégats collatéraux.Ce ne serait pas cher payé si ça nous débarassait une fois pour toute des usuriers qui sans cesse refleurissent sur le purin qu'ils fabriquent, avec des formes toujours renouvelées, toujours plus modernes, et qui même exhibaient sans pudeur leur fortune il y a quelques semaines à peine.

Mais saura-t-on le faire ? Quelqu'un disait il y a peu dans un débat télévisé que si on taxait  massivement les trop riches (facilement repérables) partout dans le monde, ça dégagerait pas mal de ressources à répartir pour les plus ou moins pauvres. Un autre rétorquait que les très riches trouveraient toujours des "paradis fiscaux" et quitteraient notre douce France... Ben, qu'ils les trouvent, qu'ils s'en aillent, qu'est-ce qu'on en a à faire puisqu'on s'interdit de prendre le produit de leurs spéculations destructrices.
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P
"des usuriers qui sans cesse refleurissent sur le purin qu'ils fabriquent"... Jamais une description n'a été aussi juste.<br /> Les banquiers boivent, les épargnants trinquent.<br /> J'ai bien peur que la mondialisation, vue sous cet angle, nous réserve encore bien des surprises.
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