L'incroyable Monsieur Minc
Alain Minc, dont les jours sont comptés à la tête des actionnaires du Monde, est en train d'assassiner un journal que nous avions cru, fatale erreur, être notre propriété collective. Ce petit monsieur est un incroyable prestidigitateur dont les conseils ont mené plus d'un de ses clients à la ruine mais qui, tel le Marsupilami, rebondit toujours sur son derrière, se faisant payer toujours plus et par des toujours plus riches. S'offrir Alain Minc comme consultant peut être considéré comme un signe extérieur de richesse (ça n'a pas échappé à Sarko), donc comme un signe de bonne santé... pour autant qu'on se tienne à l'écart de ses recommandations. Je dis qu'il assassine le Monde, en fait il le "refile" pour une poignée de clous à son copain et client Arnaud Lagardère, ce qui revient au-même.
Je ne l'ai rencontré qu'une fois, et je vous jure que ce qui suit est authentique. A l'époque, début 1995, j'avais le dessein de créer un nouveau "news" qui devait s'appeler "Mardi hebdo". Une des idées centrales de ce projet était de donner largement la parole à des personnalités qualifiées, et pas seulement aux habitués des media. C'est dans l'espoir d'obtenir sa collaboration que je le rencontrais. Et voici ce qu'il me dit: "Cher Monsieur, votre journal ne verra jamais le jour parce qu'en France il n'y a que deux intellectuels : Hélène Carrère d'Encausse et moi. Et à nous deux nous ne pouvons pas le remplir 52 fois par an." Tout petit de taille, mais très gros de tête (et sans doute davantage des chevilles!), ce très cher et incroyable Monsieur Minc...
Je ne l'ai rencontré qu'une fois, et je vous jure que ce qui suit est authentique. A l'époque, début 1995, j'avais le dessein de créer un nouveau "news" qui devait s'appeler "Mardi hebdo". Une des idées centrales de ce projet était de donner largement la parole à des personnalités qualifiées, et pas seulement aux habitués des media. C'est dans l'espoir d'obtenir sa collaboration que je le rencontrais. Et voici ce qu'il me dit: "Cher Monsieur, votre journal ne verra jamais le jour parce qu'en France il n'y a que deux intellectuels : Hélène Carrère d'Encausse et moi. Et à nous deux nous ne pouvons pas le remplir 52 fois par an." Tout petit de taille, mais très gros de tête (et sans doute davantage des chevilles!), ce très cher et incroyable Monsieur Minc...